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cours d'histoire
9 novembre 2007

Le Haut Empire (Paul Petit)

I.      Auguste et son temps (27avJC-14apJC) 2

1.     Le règne d’Auguste. 2

2.        Principat d’Auguste. 2

3.        L’Empire sous Auguste. 3

4.        Politique économique et sociale. 3

5.     Le siècle d’Auguste. 4

II.        Les empereurs du I°apJC (14-96apJC) 4

1.     Tibère le premier successeur (14-37) 4

2.     Les empereurs Caius (Caligula) et Claude (37-54) 4

3.        L’aventure néronienne et ses problèmes. 5

4.     La dynastie des Flaviens. 6

III.            L’Empire à la fin du I°  7

1.        Evolution des classes dominantes. 7

2.     Apogée et crise de l’Italie. 7

3.     Essor des provinces occidentales. 8

IV.            Apogée de l’Empire : les premiers Antonins (96-161) 8

1.     Les empereurs. 8

a.        Nerva  8

b.        Trajan militaire et administrateur. 8

c.        Hadrien  8

d.        Antonin  9

2.     La monarchie antonine. 9

a.        Pouvoir impérial 9

b.        Rapport avec le Sénat 9

c.        Problèmes successoraux  9

d.        Idéologie impériale. 9

3.        Fonction administrative  10

a.        Administration impériale. 10

b.        Personnel et les carrières. 10

c.        Institutions locales. 11

d.        Unification législative et morale de l’Empire. 11

V.    L’Empire au milieu du II°apJC.. 12

1.        Politique extérieure des 1° antonins : de la conquête à la stabilisation. 12

a.        Armée romain au II°  12

b.        Politique de grandeur : Trajan. 12

2.        Economie et société du milieu du II°apJC.. 13

a.        Conditions générales favorables. 13

b.     Vie rurale  13

c.        Economie urbaine et société municipale. 13

d.     Les classes supérieures au milieu du II°  14

3.        L’Occident européen. 14

a.     Les Trois-Gaule et les deux Germanies. 14

b.        Bretagne romaine. 15

4.        Renaissance de l’Orient grec : l’Asie mineeure. 15

a.        Politique des empereurs. 15

b.     La vie rurale. 15

c.        Floraison de la vie municipale. 15

VI.            Civilisation du Haut-Empire  16

1.     La vie religieuse. 16

a.     Culte impérial et religion traditionnelle  16

b.        Religions orientales. 16

2.     Vie intellectuelle  16

a.        Conditions générales. 16

b.        Aspects de la vie intelectuelle au Haut-Empire. 16

3.     Art du Haut-Empire. 17

a.     Art de Rome. 17

1.      Le règne d’Auguste

a.                 Remise en ordre de l’Etat

Prérogatives détachées de leurs fonctions (pouvoir des tribuns sans l’être pregressivement acquis à vie)

Fin des guerres civiles

Remet l’Etat entre les mains du Sénat et du peuple romain qui refuse et lui confie le gvt civil et militaire (imperium pour 10 ans+titre d’Auguste)

b.                 Obtention du pouvoir des mains du Sénat

Multiplie les consulats

Réforme les ordres supérieurs des sénateurs et chevaliers, mœurs et justice

Principat repose sur puissance militaire (imperium), religieuse (gd pontife) et civile (pui tribunitienne)

Difficile dernières années de règne car pb financiers (impôt impopulaire du vingtième), famine (création préfecture des vigiles et de l’annone, le peuple s’en remet à Auguste, cf. Pater Patriae), révolte en Dalmatie et Pannonie, Varus perd 3 légions mais Germanicus sauve.

c.                 Real politic

Principe : refuse toute magistrature ou charge illégale mais en accepte le travail à titre temporaire.

Fonde empire : réalisme et équilibre, acquis à la raison d’Etat (y sacrifie ses proches)

2.      Principat d’Auguste

a.                 Imperium et respect fictif des traditions républicaines

Pouvoirs fondamentaux de l’imperium, prédivinisation du héros national (cognomen d’Auguste dc aura religieuse), puissance tribunitienne, préserve fiction de annalité républicaine.

b.                 Ambiguïté du principat

cumule (illégalité 1) pouvoir de magistratures jamais revêtues ( illégalité 2).

Puissance de fait : activité censoriale, création services civils et militaires, droit déclaration guerre, paix, traité (normalement droits imprescriptibles du peuple).

Partisans : Césariens, généraux et officiers, chevaliers italiens, notables des municipes, républicains repentis de défaite de Philippes, Antoniens déconfits d’Actium.

Lacunes : insuffisante administration et précarité du système successoral

3.      L’Empire sous Auguste

a.                 L’armée et la paix romaine (gestion des provinces)

Veut armée de petits propriétaires, pérégrins pour auxiliariat, recrutement dans la marine est médiocre socialement.

Grands chefs appartiennent à la famille impériale. Pacification par les villes et colonies fondées. Renonce finalement à la Germanie sinon politique de sécurité.

Paix romaine : les provinces ne sont plus exploitées mais administrées (recensements, cartographie, routes, urbanisation, appui sur les élites locales).

Vétéran de colonie romanise.

b.                 Œuvre administrative 

Sénat et magistrats dépouillés de leurs pvrs politiques, régularisation curus honorum, maintien apparence du consulat et multiplication des suffects

mais Sénat donne investiture des pvrs supérieurs reçoit nouvelles activités dans le domaine législatif, judiciaire et religieux, administre tjs certaines provinces.

Principale innovation à Rome de l’administration impériale avec une administration techniquement spécialisée. Préfet de la ville supplée l’Empereur (fonction permanente sous Tibère).

Conseil impérial dont la composition est flottante.

4.      Politique économique et sociale.

a.                 Pragmatisme, libéralisme et conservatisme

Pas vraiment de politique économique si ce n’est pragmatisme, libéralisme et conservatisme.

Conditions favorables : retour unité monde méditerranéen,  disparition piraterie, sécurité, prospérité Italie (pas encore concurrencée).

Empêche déprédations dans province, chaque province a son fiscus, comptes tenus par affranchis

Fiscalité par écrasante mais news impôts

Frappe monétaire passe sous le contrôle impériale et grande ampleur des émissions donc favorise activité commerciale, dvpt crédit et hausse des prix.

Apogée prospérité Italie, Orient se relève.

b.                 Politique conservatrice envers la nobilitas

La nobilitas s’est vue défaite de ses pouvoirs.

Classe sénatoriale plus une force politique mais devient une classe sociale, Auguste y adjoint ses partisans.

c.                 Concorde des ordres et esprit « vieux romain »

Concorde des ordres avec les chevaliers facilement ralliés au régime (ordre organisé sélectionné, fidèle et instruit au service de l’Etat et du régime)

Peu favorable au peuple qui perd des pouvoirs politiques mais panem et circences donc plèbe favorable au régime.

Restent bcp d’esclaves.

Esprit traditionnaliste et « vieux romain » par les « lois juliennes » favorables à l’ordre moral (impopulaires chez les chevaliers et sénateurs)

5.      Le siècle d’Auguste

a.                 Inflexion de la religion et de l’art

Inflexion augustéenne de la religion : se place sous la protection de patrons divins (Apollon Actien et Mars), idéologie religieuse du princeps, restauration « archéologique » de l’ancienne religion, refuse appui aux religions orientales (sauf Cybèle).

Goût personnel pour un hellénisme très romanisé

Valorisation sacrée de ses actes (pré divinisation).

Lien étroit entre religion et pvr impérial

Pvr fort donc temps dégagé pour les loisirs des élites

Inflexion augustéenne de l’art : « classicisme augustéen », art aulique (de cour) et triomphal combinant éléments grecs et romains.

1.      Tibère le premier successeur (14-37)

a.                 Même système pour obtenir le pouvoir qu’Octave

Pas de compétiteur en face. Pointilleux sur la légalité il opère comme Octave une « remise des pouvoirs » . Reçoit ts les pouvoirs d’Auguste.

Jeunes aiment moyen ce prince âgé, renfrogné comme Auguste mais lui préfère Germanicus, populaire. Tibère le rappelle de Germanie et l’envoie en Orient qui y meurt.

Intrigues meurtrières de Séjan qui échouent mais rendent Tibère misanthrope, despote et arbitraire.

b.                 Pouvoir fondé sur la puissance tribunitienne annuelle

Comme Auguste il fonde son pouvoir sur la puissance tribunitienne fictivement renouvelée tous les ans, refuse titre de Pater Patriae. Même politique intérieure qu’Auguste voire en retrait : honore le Sénat (qui a peur de lui), se soucie de la dignité de l’ordre équestre mais celui-ci perd son rôle politique suite à la suite de Séjan.

Politique traditionaliste et prudente.

Meurt détesté.

Epoque de paix et de sécurité : surveillance active de l’administration (procès pour les mauvais gouverneurs).

Crise monétaire due à la trop grande production de monnaie du début de règne de’Auguste, surmontée mais le naturel revient au galop.

Epoque du « luxus sénatorial » que Tibère ne parvient pas à empêcher malgré des lois somptuaires.

c.                 Politique extérieure d’Auguste

Comme Auguste en politique extérieur : ne cherche pas à agrandir, évite les guerres importantes et préfère la diplomatie.

Drusus réprime troubles en Pannonie et Germanicus en Germanie.

Création d’Etats clients. Conserve l’œuvre du fondateur.

2.      Les empereurs Caius (Caligula) et Claude (37-54)

a.                 Caius. : le principat devient une entité constitutionnelle

Principat cesse d’être une lente consécration personnelle et devient une entité constitutionnelle  dont la dévolution dépend des soldats de Rome et de l’investiture du Sénat

Caius reçoit titre d’imperator puis tous les autres titres d’un seul coup.

Malade, extravagant et cruel.

Prend le contre-pied de Tibère. Peu de changement dans le personnel administratif des provinces.

Logique à la rigueur dans sa politique religieuse : exaltation de l’idéologie orientale hellénistique et auto-déification.

S’aliène les classes supérieures, lève de news impôts sur les artisans et commerçants de Rome. Assassiné par le tribun du prétoire.

b.                 Claude : esprit réformateur et progressisme

Claude, oncle de Caligula. Les prétoriens le proclament empereur sans attendre Sénat et conjurés. Porte au pouvoir des gens de peu, son entourage, affranchis impériaux orientaux.

Développe administration, institutionnalise le principat (augmente les pouvoirs et moyens d’action du prince donc le Sénat l’aime pas).

Esprit réformateur et progressisme dans une unité de pensée et d’action.

Héritier d’Auguste donc veut agir en accord avec le Sénat et montre la même moderatio que Tibère pour la titulature.

Favorable aux traditions de Rome et hostile aux religions étrangère.

Aime la justice.

Action ample en faveur de l’urbanisation. Opposé à octroyer des autonomies régionales.

Création d’une administration centrale aux mains des affranchis, importance croissante du fiscus, politique généreuse envers les provinces (Sénat heurté).

Appuis : prétoriens qui l’ont porté au pouvoir et armée.

Empoisonnée par Agrippine qui lui a fait adopté Néron alors qu’il avait déjà un fils, Germanicus.

c.                 Politique extérieure augustéenne et réparer les erreurs de Caius

Caius : incohérente, opposition à Tibère et goût pour l’Orient et les royaumes hellénistique. Contrairment à Auguste et Tibère il créé des Etats clients.

Claude : même prudence qu’Auguste mais doit réparer les erreurs de Caius. Apparition de 6 nouvelles provinces. La grande affaire est la conquête de la Bretagne (gde entreprise pour satisfaire l’armée+ débouchés commerciaux+ressources minières).

3.      L’aventure néronienne et ses problèmes

a.                 Bon gouvernement jusqu’en 62

Néron devient empereur sans pb. Présente un programme de gvt très augustéen au Sénat (surement rédigé par Sénèque). Bon gvt pendant 5 ans puis fou.

Goût pour la Grèce.

Ruine les finances publiques.

62, année décisive : renvoi de Sénèque (philosophe sénateur et consul en 56), mort naturelle de Burrhus (chevalier préfet du prétoire), premiers procès de majesté.

Administration continue sa tâche .

Incendie de Rome et reconstruite selon les plan d’un urbanisme de conception moderne.

Dépenses faramineuses donc perception des impôts plus rigoureuse, confiscations, réformes monétaires.

Conspiration de Pison dénoncée et sauvagement réprimée. Période de délation, Répression lui aliène l’aristocratie sénatoriale.

Provinces occidentale jalouses et exploitées se révoltent.

Sénat déclare Néron ennemi public, il se suicide.

b.                 Politique extérieure augusténne et plus ambitieuse en Orient

(marchés et routes commerciales).

Révolte de Judée (pb éco et so) à la fin du règne mobilise les forces.

c.                 Populaire dans les classes populaires et auprès des prétoriens

Néronisme et ses pb : très populaire à Rome dans les classes populaire et prétoriens. Hellénisant et fond populaire italique, influences égyptienne. Amoralisme provoquant.

Veut fonder sa monarchie sur des bases théocratiques et esthétiques (pas aimé des nobles sénateurs et des chevaliers mais aimé du peuple) sur le modèle pharaonique et lagide.

4.      La dynastie des Flaviens

a.                 Vaste promotion sociale de la bourgeoisie italienne et élites des provinces romanisées

Porte au pouvoir la bourgeoisie italienne et les notables des provinces les plus romanisées.

Guerre civile avec 4 empereurs (juin 68 – décembre 69) : noblesse sénatoriale, hauts chevaliers, clients des victimes de Néron, échoués de la conspiration de Pison vs néroniens et plèbe.

Italie pillée, crise économique etc… puis Vespasien marche sur Rome. Issu d’une famille italienne lentement  parvenue aux affaires ( il est plus italien que romain): rassure les partisans de l’ordre même s’il n’est pas un julio-claudien (plus de rejeton julio-claudien).

b.                 Nouveauté : empereur pas forcément à Rome (Vespasien)

Nouveauté : on fait un empereur ailleurs qu’à Rome. Les provinciaux interviennent dans la politique romaine (indique une romanisation avancée).

c.                 Règnes de Vespasien et Titus : poursuite d’institutionnalisation

Affaires confiées à Mucien avant l’arrivée de Vespasien (octobre 70)

Chefs gaulois choisissent à Reims Rome aux Germains. Plus de pb pour régler la guerre juive.

Nouveauté : l’Empire a gouverné loin de sa capitale.

Restaure Etat et institutionnalise encore plus le principat. Veut gouverner avec le Sénat (qui aime son esprit conservateur mais méprise son origine de parvenu). La famille impériale monopolise les consulats ordinaires. Accepte les manifestations du culte impérial.

Ne favorise guère les Orientaux. Vaste promotion sociale privilégiant les élites italiennes (patriotes et honnêtes).

Restaure les finances publiques (recensement et cadastres comme à Orange, réorganisation administration financière).

Favorise romanisation et urbanisation en Occident (comme Auguste et Claude), connaît parfaitement ses provinces (comme Auguste et comme le fera Hadrien)

Réformateur mais n’a pas régné assez longtemps pour pouvoir juger des effets.

A sa mort le Trésor est en difficulté car prodigalité excessive, catastrophes naturelles (Vésuve, incendie Rome, peste à Rome), construction de routes, acqueducs réparés…

d.                 Domitien (81-96)

Prétentions au despotisme pas cachées.

Croissance de l’importance de l’ordre équestre (entrée de chevaliers au Conseil impérial, chevaliers remplacent des affranchis à la tête de bureaux).

Populaire auprès des propriétaires italiens mais rencontre à Rome une forte opposition, s’aliène les sénateurs.

Terreur car parano jusqu’au complot  des préfets du prétoire, des sénateurs et chambellans le tuant.

e.                 Politique extérieure des Flaviens : des devoirs nouveaux

Circonstances imposent des devoirs nouveaux (Danube, Bretagne, Asie mineure, remettre à sa place l’armée qui avait mené Vespasien au pouvoir).

Légions ouvertes aux citoyens des provinces évoluées, concentrées aux frontières.

Lien entre les villes du Rhin et celles du Danube a une portée économique et stratégique.

Plus d’Etat clients en Asie mineure où construction de routes stratégique (situation solide en Orient)

1.      Evolution des classes dominantes

a.                 Domination sociale de la classe séntoriale

Classe sénatoriale dirige moins mais domine socialement.

Affranchis puis chevaliers au service de l’Etat.

Luxus sénatorial car Auguste veut que ce soit le 1° ordre de l’Empire. Ce n’est pas une caste fermée malgré un important esprit de corps car renouvellement rapide.

Tibère fait entrer des provinciaux au Sénat (notables et pptaires fonciers très romanisés vivant au dessus de leurs moyens).

Hémorragie d’or monnayé car snobisme de cette classe.

Service de l’Etat compense la privation de ses jeux politiques. Disparition fidélité à la république. Bcp de sénateurs doivent à l’Empire leur promotion sociale.

Fin du luxus sénatorial à l’arrivée de Vespasien. Changement de personnel diplomatique favorisant la bourgeoisie des municipes italiens, colonies espagnoles ou gauloises (début II°apJC).

b.                 Grandeur et décadence des affranchis.

Dès Auguste, l’affranchissement est un snobisme.

Liberti jouent un rôle de 1° plan. Arrogants. Vocation mercantile. Affranchis impériaux (rôle culminant sous les julio-claudiens)/privés. Ils perdent leur postes de direction au profit des chevaliers (restent aux échelons moyens et inférieurs). Aide a faire se développer la notion d’Etat.

c.                 Ordre équestre et service public

Maîtres des affaires comme marchands, publicains, membres des sociétés vertigaliennes, grands pptaires fonciers.

Rôle politique situé entre la nobilitas conservatrice et les .populares révolutionnaires.

Introduisent esprit légiste dans la fonction publique (principat perd son caractère personnel et devient un Etat, voire une monarchie bureaucratique)

Débouche sur le Sénat et se recomplète par le bs à partir des milieux militaires et municipaux.

2.      Apogée et crise de l’Italie

a.                 Prospérité à partir de 40avJC jusqu’à Domitien..

Jeunesse italienne s’engage dans les légions. Les bourgeois des municipes entrent dans l’ordre équestre et même au Sénat.

b.                 Vie rurale essentielle.

Trilogie méditerranéenne. Artisanat varié.

Inégale répartition de l’activité entre l’Italie du sud en état de stagnation, l’Italie du centre (Rome) et l’Italie du nord (pptaires indépendants, villes moyennes propsère). Voie commerciale du Danube court-cicuitera l’Italie.

c.                 Crise de l’Italie (n’exploite plus les provinces qui la concurrence)

Crise de l’Italie qui vivait de la richesse des provinces sur un mode « colonial » dc problème qd provinces plus exploitées mais administrées (concurrence et manque de main d’œuvre).

Culture trop extensive, trop d’importations (facilitées par la dévaluation du denier qui a favorisé les échanges avec l’Orient), crise de l’ordre esclavagiste (développement du colonat).

Domitien prend mesure en faveur de la viticulture italienne. Fermage en argent remplacé par le fermage en nature faisant de l’exploitant un métayer, un colon « partiaire » plus dépendant de son maître.

3.      Essor des provinces occidentales

a.                 Apogées des plus romanisées

Apogée pour les plus proches de Rome, les plus anciennement conquises et assimilées.

Gaule narbonnaise porte la marque des civilisations pré-classiques et est soumise depuis longtemps à l’influence hellénique. Bcp de vétérans donnant aux ppales villes le droit latin, voire romain.

Culture vigne, olivier, artisanat copiant la sigillée italienne. Pays entièrement romanisé même si survivances celtiques et grecques.

b.                 Eclat de la vie urbaine

Monuments offerts par les empereurs

Péninsule ibérique bénéficie d’un climat favorable, civilisation avancée et apte au service militaire. Attachement des notables célébrant tôt le culte impérial.

Romains s’efforcent de faire descendre des oppida les petites communautés tribales vers des grandes civitates.

Prospérité éco (agriculture de marché reposant sur l’exportation et mine)

Dès le I°apJC, essor politique, urbain et éco (surtt en Taraconnaise du nord et Bétique).

Bcp de chevaliers viennent d’Espagne + Trajan (1° empereur d’origine provinciale).

1.      Les empereurs

Choisi parmi les conjurés ayant assassiné Domitien, accepté par le Sénat (car sénateur respecté sans risque d’hérédité naturelle déconsidérée depuis Domitien).

Résous la crise financière, allège la fiscalité, loi agraire. Assure sa succession en adoptant le meilleur, Trajan.

Sut plaire à tous : aux sénateurs en conservant la façade civile du principat, au peuple, aux provinciaux (un des leurs), à l’armée et aux philosophes.

Gvt autoritaire. Politique dynastique. Se préoccupe de la situation éco de la péninsule mais soucieux d’un équilibre avec les provinces (new).

Accroit rendement technique, freine dépopulation pour résoudre le pb de main d’œuvre.

Tente de financer par la guerre et son butin les dépenses plus tard réglée par l’annone, les corvées et les réquisitions plus tard (remarquable).

Résultats des coûteuses guerres de Dacie et de Parthie décevants.

Parent éloigné de Trajan, qu’il aurait adopté sur son lit de mort selon Plotine, épouse de Trajan. Obtient in extremis son apothéose

Hostile aux généraux car compétiteurs, veut mettre fin aux gdes entreprises onéreuses (renforcement du limes).

Rejette honneur excessif comme Nerva et Trajan. S’aliène le Sénat par sa politique novatrice.

Introduit dans le Conseil impérial des juriste, développe l’administration centrarale ( !).

Grand voyageur. Veut préserver l’originalité des provinces.

Pour sa succession il désigne avec le titre de César en l’adoptantun inconnu de gde famille, Ceionius Commodus qui meurt donc est remplacé par Antonin à qui il fait adopter Marc Aurèle.

Grande et riche famille italienne consulaire.

Apogée de l’Empire humanistique. Reçoit le cognomen de Pius.

Immobilisme dont les insuffisances n’apparaitront que plus tard.

Distinction dans la jurisprudence entre honestiores/humiliores, distinction économique remplaçant celle de la citoyenneté car critère perd de son importance avec les naturalisations amples.

Dans le domaine religieux : traditionalisme + intérêt pour les cultes orientaux (négligés par Hadrien) qui triomphent.

Défense de l’empire : diplomatie active, ferme et prompte aux démo de force. Reforce le limes.

Meurt en 161, juste avant les grands mouvements de peuples.

2.      La monarchie antonine

Pouvoir impérial ressemble à celui d’Auguste d’un point de vue institutionnel reposant sur l’imperium proconsulaire et la puissance tribunitienne.  Affaiblissement du rôle du Sénat (dies imperii n’est plus le jour de l’investiture sénatoriale mais celui de l’acclamation par les troupes provinciales).

Changements :

·        pouvoir personnel des 1° empereurs devient une monarchie administrative.

·        Princeps perd ses alors de magistrats du peuple pour devenir titulaire d’un office public. Cf évolution du consilium qui était composé des amici et comites puis des préfets du prétoire + chefs des gds bureaux (fonction de consiliarus apparaît sous Hadrien mais le titre apparaît sous Commode).

Effacement des constants conflits entre souverains et Sénat sous les Antonins car :

·        modération personnelle des empereurs,

·        promesse de sécurité personnelle faite aux sénateurs (sauf Hadrien à la fin),

·        recrutement modifié (à partir de Vespasien) avec les notables d’Ombrie et de Cisalpine aux mœurs modestes et disciplinées, conscients de tout devoir aux empereurs.

A perdu ses pouvoirs politiques mais maintient son rôle judiciaire (législation repose sur les constitutions impériales et les senatus-consultes). Evolution administrative de l’Empire ne va pas dans son sens mais les empereurs les ménagent.

Déconsidération de l’hérédité directe des Flaviens, du prononciamunto militaire (qui avait abouti à la crise de 68-69) donc adoption du meilleur. Ce choix rend hommage au principe dynastique cher aux prétoriens et à une partie de l’armée.

Empereur régnant accumule honneurs, titres et passe-droits sur la tête de son successeurs.

Provinciaux voient dans l’empereur le bienfaiteur universel. Ne tombent pas dans les excès de Néron ou Domitien : Jupiter reste le dieu suprême.

Progression orientale de la divinisation de l’empereur régnant.

Apothéose récompense les empereurs défunts mais aussi (nouveauté) certains membres de leur famille.

Renaissance philo grecque au service de la propagande officielle depuis le ralliement des stoïciens, platoniciens et cyniques.

3.      Fonction administrative

Trajan (esprit méthodique et minutieux) & Hadrien (novateur et autoritaire) portent au max l’efficacité de l’administration de l’Empire.

Administration centrale

1° personnage du Consilium principis est le préfet du prétoire (représentant permanent de l’empereur, parfois suppléant, commandant des cohortes prétoriennes, chef d’Etat major de l’armée et gestionnaire de son intendance, directeur de la poste publique). Préfecture confiée à 2 titulaires chevaliers (diminution de l’aspect militaire)

Bureaux peuplés d’affranchis avec à leur tête des chevaliers.

Administration de Rome et de l’Italie

Cohorte des vigiles et cohortes urbaines surveillent Rome, préfet de l’annone chargé du ravitaillement, urbanisme par commissions sénatoriale de curateurs.

Le préfet de la ville est un sénateur au sommet représentant la tradition sénatoriale équilibrant avec la préfecture du prétoire.

Italie reste sous administrée car susceptibilité du Sénat et des municipes p/r à leur autonomie mais acheminement vers la provincialisation del’Italie.

Administration des provinces

Rome  est devenu la capitale d’une vaste communauté que la romanisation tend à unifier (plus de « colonialisme » mais de la participation bénéficiant aux élites locales).

Afrique et Asie gouvernées par des consulaires. Egypte n’a pas le statut de province mais est administrée par des chevaliers ; Autres provinces par d’anciens préteurs portant titre de proconsul, choisi par tirage au sort pour 1 an (sauf quand l’empereur choisit).

Dans chque province, procurateur équestre gérant les revenus impériaux. Légions des provinces commandées par des legati legionis, sénateurs prétoriens ou des legati pro praetore rendant la justice.

Développement des grands services

Moins d’importance de l’aerarium Saturni. Développement de la caisse des soldats (vingtième successoral et centième sur les ventes), caisse impériale  (impôts des provinces impériales) et patrimonium Caesaris.

Croissance du nb de procurateurs au mII°apJC.

Partage inégal des tâches  entre sénateurs, chevaliers et affranchis impériaux qui perdent l’importance usurpée au mI°apJC.

Cursus sénatorial alternant irrégulièrement magistratures honorifiques et coûteuse et hautes fonctions civiles et mililtaires : vigintirat (1 an)- service militaire-questure à 25 ans-fonctions questorienne-édilité ou tribunat de la plèbe- prêteur à 30 ans-consul souvent suffect à 33 ans. Max est préfet de la ville.

Diminution du % de sénateurs dans l’administration civile au profit des chevaliers.

Cursus équestre soit en étant fils de chevalier avec service militaire et une succession de procuratèles, soit en étant militaire mais pas d’une gde famille équestre (centurionat prompile, triple tribunat des cohortes urbaines, second primpilat puis procuratèle), soit grâce à la filière crée par Hadrien sans service militaire pour les intellectuels (avocat du fisc ou préfet des ouvriers ou collaborateur d’un sénateur chargé de curatèle romaine puis curateur).

Vers la séparation des carrières civiles et militaires accroît la spécificité de la fonction publique.

Hadrien considère la carrière équestre comme une machine à combattre le Sénat (sénateurs ne peuvent devenir chevaliers mais l’inverse est possible par adlectio interconsulares).

Administration locale échappe en partie à l’Empire grâce à l’autonomie des cités. L’Empire est un agrégat de cités plus ou moins autonomes.

Régions non urbanisées et sous administrées

En Orient grec, cités stipendiaires ou villes libres dites « fédérées » (principe d’extraterritorialité) .

En Occident les Romains ont créé la vie urbaine (sauf qq cités grecques ou puniques) presque toutes stipendiaires sauf anciennes alliées de Rome recevant souvent le titre de municipes latin. Colonies latines ou romaines (statut le plus avantageux est le droit italique) sont des cités créées le sont à partir de communautés indigènes ou ex nihilo (plus raremement).

Uniformisation des institutions municipales au II°apJC (surtout en Occident) : populus (assemblée) élit magistrats (exécutants) et prêtres. 

Citoyens groupés en curies votant séparément.

Conseil municipal formé de décurions (orgueil de la cité) administre et dirige

Culte impérial confié aux flamines de Rome et d’Auguste.

Finances sont le point faible des cités. Besoin d’un contrôle plus continu dès fI°apJC dc envoi de curateurs (surveillant les finances) mais ingérence limité.

Rome devient peu à peu la capitale d’un Empire en voie d’assimilation (provinciaux passent du statut de pérégrin à celui de citoyen, malheureusement concomitamment à une perte de la liberté politique).

Service de l’Etat ouvert aux afffranchis impériaux.

Esclaves-affranchis-citoyens romains (cives optimo jure) ont les mêmes droits que les citoyens romains de naissance.

On devient citoyen individuellement par promotion individuelle pour service rendu (rois, chefs, intellos), en ayant quitté la légion ou l’auxiliarat au bout de 20 ou 25 ans de service ou collectivement quand le municipe de droit latin devient de droit romain. En 212, édit de Caracalla fait de tout habitant de l’Empire un citoyen. Diffusion du droit romain pour des besoins administratifs.

Empereur est désormais le gd législateur : edicta (portée générale), rescripta (rescrits : interprétation officielle d'un texte donnée par l'Administration sur la demande d'un administré.),  epistula (réponse donnée par lettre à un fonctionnaire), decreta (décisions directes) mandata (instructions pour les gouverneurs de province). Progrès de la jurisprudence (apparition de juristes pro). Rôle du droit romain dans l’unification du monde romain.

1.      Politique extérieure des 1° antonins : de la conquête à la stabilisation 

Plein épanouissement sous sa forme classique sous Trajan et Hadrien (homogénéité encore réelle, valeur du commandement, progrès technique et rôle civique).

350 000 hommes pour 60 millions d’habitants dont 1/3 d’esclaves (0.85% pop libre).  Effectifs faibles pour des raisons économiques et financières. Recrutement plus souple des auxiliaires (crainte d’une prolétarisation des troupes d’élite).

Recrutement rendu difficile par le peu de goût des Italiens pour la vie militaire.

Conscription territoriale donc armées régionales (recrutement moins coûteux, homogénéité des unités, hérédité facilitée, romanisation par l’installation des vétérans)

Légions : 5 000-6 000 hommes + 120 cavaliers + 60 centurions (âmes de la légion) + 6 tribuns + 1 légat sénatorial.

28 sous Auguste qui restent 28 sous Marc Aurèle (désir de stabilité).

Antonins craignent plus l’usurpation d’un ambitieux à la tête de forces armées que les invasions barbares.

Corps auxiliaires : cohorte de fantassins (500 en gal), ailes de cavaliers portant nom ethnique et formés de pérégrins recevant le droit de cité à la fin  des tribus et peuples les plus guerriers et les moins romanisés.

Contre les barbares belliqueux, numeri formé de barbares combattant à leur manière avec leur armée et leur chef mais pour les Romains ou adaptation des troupes de Rome avec la création d’unités de cavaliers cuirassés à la mode parthe (Trajan) .

Marine est la parente pauvre de l’armée. Flottes patrouillant en Méditerranée occidentale, sur les fleuves dont les équipages ambitionnent de passer auxiliaires ou dans les légions.

Dernier conquérant. Poursuit l’œuvre de Domitien renforçant et étendant le limes en Afrique, guerre de Dacie (2nde plus difficile mais aboutissement à la création de la province de Dacie rpdt intégrée aux circuits cciaux procurant d’énormes ressources économiques permettant gdes constructions et préparation guerre parthique), annexion Arabie.

Guerre parthique pour égaler la gloire d’Alexandre , mirage orientale, protéger frontière de l’Euphrate, sous sous. Casus bellli à propos de succession sur le trône. Echec.

Antonin, lui, est ferme et maintien la paix (accroissant son prestige)

Hadrien : nouvelle révolte des juifs (car « abomination de la désolation » avec construction du temple à Jupiter sur l’emplacement du temple de Salomon).

Pacification sur les autres fronts : division de la Dacie en 3 secteurs après insurrection, campagnes contre les Brigantes de la Bretagne (construction du mur)

Empire désormais sur la défensive (apogée limes avec signification morale et matérielle, rebâti en bois et pierre sous Domitien et Trajan).

2.      Economie et société du milieu du II°apJC

Or des Daces dilapidé par Trajan, perte d’hommes pdt les guerres, Orient souffrent des préparatifs, ruines de la gde révolte juive.

Cela explique la politique pacifique d’Hadrien + économies+remise et allégement d’impôts, limitation des exportations pour faire baisser les prix..

Antonin bénéficie d’une longue paix intérieure et extérieure.

Pas de politique économique mais libéralisme. Intervention sur la fiscalité (incombant désormais aux communautés locales soulageant les contribuables) et les travaux d’équipement. Conquête suit les marchands, puis le commerce régulier profite des nouvelles facilités.

Classes supérieures considèrent l’artisanat et le travail intello comme aliénant. Commerce de gros par chevaliers et affranchis, commerce de détail par la cupidates.

Dans les provinces associations corporatives soulignent la dignité du travail.

Faiblesse de l’éco n’est pas du seulement à l’esclavage mais plus à des pbs de circulation, de transport, d’énergie, de crédit, d’investissement, de niveau de vie.

Importante ppté privée, disparition progressive de l’esclavage (recrutement et rendement diminuant, multiplication d’affranchissement)  au profit du colonat. Cette disparition nivelle par la base l’économie au détriment des classes inférieures libres.

Absentéisme  de l’Etat ne régule pas les différences de richesses.

Unification politique et administrative n’a pas d’incidence économique. Bénéfices de la campagnes dépensés au profit des villes donc économie de type inflationniste.

Crise car : arrêt expansion territoriale, ralentissement colonisation intérieure, réveil des barbares et reprise forcée des guerres.

90% pop. Tendance générale est le sacrifice à l’entretien et au progrès de la civilisation urbaine.

Pleine ppté seulement pour les Romains et Italiens. Dans les provinces, système de la possessio (ppté juridiquement précaire). Les pptés ne sont pas forcément d’un seul tenant.

Petite et moyenne ppté utilise le système du faire valoir direct tandis que le latifundium est pris à ferme par un conductor gérant les esclaves et colons.

Profits pour embellir les villes, promouvoir la popularité des évergètes.

Colonat devient colonat partiaire car médiocrité des fermiers et fréquence des arriérés.

Stagnation technique car pas de motivation pour innover.

Hadrien mène une politique visant à créer une classe de petits possessores protégés (conductores impérial ne pas exiger plus du 1/3 de la récolte).

Richesse essentielle vient de la terre mais à certains moments enrichissement par industrie et commerce mais en vue d’achat de bien foncier pour vivre « noblement ».

Commerce, exploitations minières mais s’épuise et souffre d’un manque de main d’œuvre. Villes sont des centres de communication, des places de commerce et des centres de production artisanale.

Multiplication petits ateliers, baisse de la qualité et uniformisation de la production. Décentralisation menant à l’autarcie car transports précaires, recherche de main d’œuvre et emplacement des matières 1°.

Age d’or du cce au IIapJC (liberté, méthodes éprouvées et autarcie) Rôle des corporations dans la vie urbaine défendant les intérêts matériels d’une même profession, participant au culte impérial, ont leur propres divinités, assurent les honneurs funèbres (Trajan s’en méfie mais Hadrien voyant leur rôle social se montre plus libéral).

Cce fait la fortune des affranchis.

Dans la vie urbaine floraison des « bourgesoisie municipales » au II°apJC : unité de la classe décurionale (cens variable). Possibilité d’ascension sociale pour le notable municipal s’occupant des liturgies, finançant les Jeux et Concours, achetant du blé pour le peuple en temps de disette , évergétisme. L’ambition locale des notables permet de maintenir la paix sociale.

Toutes les villes sont des petites Romes. Les capitaux sont littéralement pétrifiés dans ces villes.

Nouveau recrutement sénatorial au profit des notables des municipes de l’Italie et de qq provinces occidentales (Espagne) ; ils sont issu de l’ordre équestre et de l’intelligentsia grecque ou africaine. Homines novi ont une importante fortune foncière (1/3 ou ¼ en Italie obligatoirement depuis Trajan).

Aristocratie dominante s’incarne en Antonin dont la monarchie est administrative mais non sclérosée trouvant un soutien efficace dans l’ordre équestre (possédant une grande plasticité sociale). Bcp d’affranchis impériaux, procurateurs de domaines ou conductores recoivent l’anneau d’or des chevaliers. Ordre équestre débouche mas fréquemment sur l’ordre sénatorial.

3.      L’Occident européen

Plus tardivement mise en valeur que la Narbonnaise. Gde prospérité au mII°apJC car développement économique en Gaule et présence d’une armée nombreuse en Germanie.

Gaule : Narbonnaise (Sénat) + Aquitaine + Lugdunaise + Belgique (empereur)

Germanie : supérieure + inférieure.

Fidélité des Gaulois car progrès de la romanisation même si faiblesse du nb de sénateurs et chevaliers des Trois Gaules  (on ne sait pas pquoi)

Grandes routes : voies de la Narbonnaise (domitienne et aurélienne) + 5 voies en étoiles à partir de Lugdunum.

Economie rurale repose sur le grand domaine, fundus, généralisé avant la conquête et renforcé avec le colonat. Province douée pour la production agricole (même si elle exporte moins que l’Espagne et l’Afrique) et la production industrielle (forêt fournissant du bois, population, tradition celtique, fer et argile en abondance). Production de céramique.

Activité commerciale par sa position « d’isthme », plaque tournante de l’Occident.

Villes ont rôle administratif et religieux. Lyon est la 1° cité de la Gaule. Paysans profitent de la paix et sécurité, parfois du voisinnage des villes ou de vici (théâtres, thermes, temples…). Mais à 2mII°apJC, essoufflement de la romanisation fait revivre les influences anciennes.

Romanisation touche bassin de Londres et Angleterre de l’est et du nord. Province de la Britannia divisée sous Septime Sévère en supérieure et inférieure.

Province jamais très peuplée ni complètement mise en valeur (manque de capitaux et de motivation), ni très romanisée (conquête trop tardive, inachevée et insularité excentrique).

S’y trouve des villae  (type openfield) des notables indigènes ou Romains immigrés, des villages lié aux « celtics fields » de type bocage.

Bourgeoisie locale n’a pas bcp de moyens ce qui limite la romanisation.

Présence de 3 puis 4 légions consommatrices limite l’exportation agricole. Importation. Ressources en minerai.

Pays exportateur de matières 1°,  dominé par la classe riche de gds pptaires superficiellement romanisés où l’élément militaire joue le rôle ppal (sauf à Londres).

4.      Renaissance de l’Orient grec : l’Asie mineeure

Renaissance politique, économique et culturelle au II°apJC. Retour à la paix et la sécurité, meilleure administration favorise la vie municipale. Elites intellectuelles participent à la vie de l’Empire.

Organisation du territoire.

Réseau routier ouest/est pour concentration rapide de troupes et de  matériel pour défendre l’Orient contre les Alains et les Parthes.

Favorisent urbanisation en fondant colonies ou donnant leur nom à des villes anciennes ou communautés de villages. Culte impérial. Les gouverneurs se préoccupent surtout des villes et laissent les campagnes faire.

Vie de la cité pas tjs paisible : crainte famine, vie politique agitée.

Territoire des villes cultivé par des paysans fermier, ppté individuelle répandue et pte ppté est loin d’avoir disparue.

Servage se maintient et l’esclavage rural est peu répandu (donc permanence d’une structure villageoise)

Romanisation incomplète car les villes grecques sont jalouses de leur autonomie et fières de leur passé. Vie municipale y est brillante.

Corporations apparaissent à l’époque romaine animent la vie de la cité, enveniment les conflits sociaux.

Richesse des cités et amélioration des communications favorisent le commerce local et régional reposant sur vin, huile, textile et surtout blé.

Animosité latente contre Rome. Les cités sont libres car l’empereur le veut bien et peut révoquer unilatéralement cette grâce.

1.      La vie religieuse

Auguste fonde culte impérial en associant son nom à celui de Rome divinisée, fils d’un divus (César), temple et autels provinciaux. Dans les provinces occasion de montrer son loyalisme.

Moderatio de Tibère.

Culte se teinte d’influence orientale (Isis sous Caligula et Domitien, Helios et Mithra sous Néron). Antonins font progresser la mystique impériale selon théorie  « jovienne ».

Apothéose accordée par le Sénat.

Empereurs sont chefs  de la religion officielle ont le souci des cultes publics, garants de la sécurité de l’Etat.

Vif courant d’irrationalisme et de mysticisme répondant au désir d’immortalité personnelle (religions du salut). Ou religions avec un aspect cosmique qui s’imposent au III°apJC.

Armée joue rôle dans diffusion culte.

Respect de l’originalité des diverses provinces par Trajan qui n’est pas spécialement attiré par les cultes orientaux.

Difficultés à cerner la religion des élites et classes populaires.

Culte impérial, respect Panthéon traditionnel n’extirpent pas forcément les anciens cultes locaux. Marque de la limite de la romanisation officielle.

Renaissance des cultes locaux comme une forme de résistance à l’assimilation.

Pour les chrétiens Trajan dit que il faut tuer les chrétiens qui s’opiniatre mais ne pas les rechercher ni tenir compte des dénonciations anonymes.

2.      Vie intellectuelle

Liberté après le despotisme croissant sous forme tyrannique (Néron et Domitien) ou éclairée (Trajan et Hadrien)

Latin devient rapidement vulgaire dans les provinces (sans mordre le grec des provinces orientales), imposé seulement dans l’armée et l’administration.

Décadence littéraire après Auguste.

Déclin pensée scientifique et stagnation technique.

Droit commence à acquérir sa forme définitive (écoles de droits, juristes au Conseil impérial, dvpt jurisprudence.

Enseignement libre de base répandu. Goût pour le terme abstrait et noble au détriment de la précision. Renaissance grecque réconciliation entre Orient vaincu et Rome conquérante.

Epicurisme résiste mal aux progrès de la religiosité diffuse. Stoïcisme est bien adapté aux traditions romaines (fournit des opposants aux tyrans).

3.      Art du Haut-Empire

Art sociale (religieux, triomphal et politique ) et individuel (goût du portrait, décoration et du sentiment religieux).

Artiste considéré comme un simple praticien (rôle de celui qui commande et paie)

Art aulique officiel faisant de Rome le centre du pouvoir.

Trajan est un gd bâtisseur grâce au trésor de guerre des Daces.

Philhellénisme d’Hadrien correspondant à un néo classicisme (copies d’œuvres de sculpteurs grecs classiques des V° et IV°)

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